Dépaysement garanti - à peine 2h de vol

Et retour avec la tête pleine d'idées.

Une semaine dans la Styrie en Autriche procure un grand dépaysement sans aller trop loin de la maison. Graz, 2e ville du pays, très sympa et assez jeune.
Voyage hallucinant: fouille, je veux dire, contrôle de sécurité à CDG - enlever les objets usuels, plus toute sorte de petite veste (sinon fouille au corps - bingo pour moi) et les chaussures -, re-fouille à Zurich, en plein milieu de l'aéroport bondé, pour le transit - on passait par la Suisse, ce n'est pas l'UE ni dans l'espace Schengen (conseil: si vous voyagez en Europe, faites vos connexions partout sauf à Zurich: vous pouvez rater votre connexion avec ces contrôles, on a eu notre vol de justesse). Les retards des avions, pas d'excuses de la première cie aérienne que nous avons pris, snack payant dans le premier vol, super panini offert dans le deuxième vol, des boissons et une pomme pour dire au revoir. Sur place neige, soleil, personnes gentilles et accueillantes sur place, bonne nourriture et la salade avec de l'huile de courge - délicieux - et surtout de nombreuses coïncidences avec notre mode de vie ou habitudes brésiliennes! Les cageots de bière à la maison pour boire et recevoir les amis (hic), l'escalope viennoise (que l'on appelle à peu près partout milanaise), un plat que l'on mange (et adorons) au Brésil qu'on appelle strogonoff (dinde, poulet ou boeuf en petit morceaux dans une sauce à la crème accompagné de riz), un certain machisme dans les publicités et dans la manière de voir la femme.

Retour donc, reprise du rythme franchouille-parisien, le train-train de vie quotidien et interrogations par rapport au futur, ma place dans ce monde (de brutes?). Je dois me vendre plus - et mieux professionnellement parlant, mais comment coller une étiquette sur un profil polyvalent? Vous me direz, simple, le label c'est la polyvalence. Soit. Travaillons-le ce label. Bientôt dans les bacs.


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