dimanche, février 3

Une nuit avec Edward

Pas n'importe quel Edward! Edward, Hopper.

Je suis l'une des quelques 40-50 milles (ou plus!) personnes qui se sont dépêchées au Grand Palais ce week end, dans la nuit, pour voir l'expo Hopper.

Depuis l'annonce de l'expo je voulais aller la voir, mais j'ai traîné pour acheter les tickets.

Une expo la nuit c'est pas mal, mais il y avait trop de monde (j'ai fait 2h de queue, entrée à 2h30, sortie un peu avant 5h du matin).
La bonne heure est arriver vers 4h30-5h. Il y a très peu de monde qui attend pour rentrer, je pense que c'est plus tranquille pour voir les oeuvres.

J'ai été déçue par la mise en scène, je n'ai pas aimé la couleur des murs, mais ça passe encore. Je pense qu'on aurait pu jouer plus avec la lumière des salles afin de mettre les tableaux en valeur et donner la juste valeur au travail sur la lumière des tableaux de Hopper.
Mais passons.

Je n'ai jamais vu autant d'oeuvres de ce même peintre réunies dans le même endroit. Rien de surprenant pour une expo-retrospective!

Et là, bam! Je suis étonnée par le fait que certains des tableaux montraient des scènes en nous mettant un peu comme des voyeurs. Ses cadres originaux et modernes pour l'époque nous ont mis parfois dans la pièce avec les personnages ou à l'extérieur des fenêtres, et nous donnait le loisir d'observer ces personnes là sans être observés.

Rassurons-nous, son voyeurisme était connu de ses compatriotes et autres amateurs (mateurs?) d'art, Hitchcock s'y est inspiré pour quelques scènes de film.

J'ai découvert ses gravures, j'ai apprécié voir l'évolution de sa peinture, les influences qu'il a eu.
Belle  expo. Bel hommage.