dimanche, janvier 7

5 jours et 4 nuits à Berlin, en vrac

Les Berlinois sont très gentils, même si on ne parle pas leur langue (ou qu’on ne connaisse que 2 ou 3 mots) : soit ils parlent anglais, soit ils se font comprendre (et nous comprennent) gentiment. Avec le sourire.

Aucun commerçant le grogne quand on sort un billet de 20 euros pour payer 1 euro et 30 centimes. Et toujours pas de grogne si on sort un billet de 50 pour payer dans les 5 euros.

Pratiques et rationnels, comme il faut : la ville est immense, il y a des pistes cyclables partout, respectées par les piétons et les automobilistes. On peut aussi prendre le métro avec son vélo, dans des plages horaires précises, dans des voitures avec des emplacements spéciaux. Il y a également des emplacements spéciaux pour les poussettes et les fauteuils (et pas d’heure pour circuler, on sort quand on veut).

Pas de 4x4 dans les rues (du moins je n’ai vu aucun en 5 jours). On ne risque pas de se faire écrabouiller par une grosse voiture de la sorte en traversant la rue. D’ailleurs, si on traverse lorsque le bonhomme est déjà rouge on peut se faire klaxonner. Pas de danger si le bonhomme est vert. Chacun, automobilistes et pédestres respectent leurs feux. 99% du temps.

Peu de fumeurs. Jamais sortie d’un restaurant-bar-fast food sentant le tabac. Je ne sais pas pour les clubs et boîtes de nuit, je n’y ai pas mis les pieds (cette fois).

Simples et sans chichi. Pas besoin de porter de chaussures pointus pour qu’on soit attentionné avec nous dans un restau plutôt chicos. D’ailleurs, les serveurs eux-mêmes étaient en baskets. Et nous avec nos sacs à dos et sans résa. Impeccables. (Le Zander. Très bons poissons. Il ne faut pas être pressé, ils prennent leur temps pour servir, préparer les plats. Et nous les clients prenons notre temps aussi. Le dîner a duré environ 3 heures – tout le service – et nous n’avons pas senti le temps passer)

Dans le bistrot/brasserie le service est à la française : les garçons de café sont des femmes, avec le pantalon noir, le grand tablier blanc, le carnet et le portefeuille dans le dos. On ne gueule pas « un expresssss à la une », on est souriant et gentil et on s’inquiète de savoir si tout va bien. Et pour 43 euros – cher à Berlin – nous avons eu : 2 entrées, 2 plats, vin et café.

Un vieux monsieur nous voit avec nos chocolade et notre plan de Berlin. Il se propose de nous aider. En anglais. Avons aussi été témoins d’une scène semblable. J’ai l’impression que les Berlinois semblent contents de voir que l’on s’intéresse à leur pays et qu’on veille le découvrir.

Les musées sont chers si on achète des entrée séparément, il vaut mieux s’acheter la carte MuseenBerlin : 15 euros et entré illimitée dans une cinquantaine de musées pendant 3 jours consécutifs. Impossible de tout voir. Les audio-guides sont gratuits, en anglais et parfois en français aussi.

Pas de crotte de chien dans les rues. Peu de chien dans les rues. Mais beaucoup d’éclats de verre des bouteilles de bière. Et vers le Nouvel An, avant et après, beaucoup de poudre rouge et restes de pétards dans les rues.

Pétards partout par tout le monde (femmes, homme,s enfants, jeunes et vieux) : c’est le nouvel an!

On mange bien et pour pas cher. Une saucisse dans un roll (petit pain) avec ketchup et moutarde 1,99 €. Je n’arrivait pas à me décider : les deux ingrédients ou un seul, le vendeur pensait que je n’avais pas compris son anglais, m’a demandé la même chose en espagnol.

On ne fait pas la tête dans le métro. On ne lit pas beaucoup. On ne gueule pas sur son portable, dans la rue ni dans le métro/RER. On ne joue pas beaucoup aux petits jeux des mobiles et autres consoles portables pour passer le temps du voyage.

On respire : avenues larges, trottoirs larges, parcs et jardins partout. On ne sent ni voit le stress d’une grande ville – capitale d’un pays.

Le métro roule jusque tard dans la nuit le week-end. Et même les bus vont jusque bien après 21h.

Photos ici.

A revenir un jour, sous peu.

Absolument.