jeudi, mai 17

Bouge ton corps

Depuis que j'ai mon IpodNano j'ai du mal à rester tranquille... c'ets un vrai exercice de style que d'avoir les écouteurs dans les oreilles et ne pas bouger. Genre, rester impassible comme on voit plein de gens dans le métro. La musique à donf dans les oreilles, ça bouge, ça swingue, et la personne là, impassible.
Moi, je bat la mesure avec les pieds, ou avec les mains, un je bouge un peu la tête.

Avoir les écouteurs dans les oreilles c'est me sentir plutôt comme sur leur pub:



Je suppose que je provoque des sourires par-ci par-là. Je m'amuse et je fais sourire!

dimanche, mai 6

Voter, c'est l'important

Je prône le vote, il faut aller voter si on a la chance d'aller le faire. Comme je dis assez souvent, des gens sont morts pour qu'aujourd'hui on ait le droit d'aller aux urnes, on peut même élire notre président directement!
Et je ne comprends pas des français qui boudent les urnes.

Et pour cette raison j'aime évoquer le cas d'une amie d'enfance dont le père est un français émigré au Brésil au début des années 1960. Il ne leur a pas appris à parler le français à la maison, elles connaissent les rudiments pour avoir suivi des cours de français il y a une dizaine d'années. Elles ne sont venus qu'une fois en France pour connaître leur famille, le lycée français coûtait trop cher, il n'y a aps inscrit ses filles (et puis, comme il ne pourrait pas payer leurs études à la fac en France, autant rester dans une école bien brésilienne).

Elles ne sont pas francophones, elles parlent à peine la langue de leur père, mais à chaque éléction elles se présentent au bureau de vote à Rio. Hier elles y étaient, elles ont voté.
Et pourtant, la France c'est un pays loin pour elles, c'est un pays où probablement elles ne vivront jamais, entre nous on se dit que je suis plus française qu'elles puisque je suis ici depuis plus de 15 ans.
Et pourtant elles lisent les journaux, elles vont aux urnes. Les urnes c'est le consulat, on n'habite pas à côté, il faut parfois traverser la ville - la distance est plus importante que traverser Paris. Mais elles et plein d'autres le font.

Prenez de la graine, ceux qui boudent les urnes dans leur quartier!!!

mardi, mai 1

En mai fait ce qu'il te plaît

Et en ce premier mai, ce qu'il me plaisait était le bonheur de manger quelque chose que j'avais envie de manger depuis quelques semaines - va savoir pourquoi, je ne mangeais pas ça à la maison (vous devez comprendre à Rio): des crevettes à la noix de coco.
J'ai mangé ce plat il y a plusieurs semaines dans un restaurant brésilien duquel je suis une cliente de plus en plus fidèle (si j'appelle pour réserver la patronne sait djà quel dessert mettre de côté pour nous deux, on prend la même chose. Et sommes plus que déçus quand il n'y a pas ou plus).
Je voulais le manger à nouveau sans aller au restau. Il ne me restait donc qu'à faire la cuisine. Mais comment? Je connais vaguement les ingrédients, mais la recette exacte, jamais lue, jamais vue, jamais entende.
Un coup de google.com.br et me voilà sauvée!
Des compliquées et des simples. Je préfère les recettes de simple exécution et dont le résultat est divin.
(Quoi? Je peux me passer de la pommade, non?)
En plus c'est du vite fait bien fait, pas compliqué du tout. Juste du travail de couper, faire revenir, cuire, manger.
Miam.

Hélas, je ne peux même pas montrer le plat en photo - les 400g de crevettes surgelées n'ont pas eu le temps de refroidir dans la casserole, leur sort a été décidé plus que très rapidement.

Humpf, quant on fait ça avec de belles crevettes fraîches, ohlalalalalalala, je pense que la casserole n'aura pas le temps d'arriver sur la table!

Le muguet du premier mai remplacé par une bonne poignée de crevettes. Décidémment, j'ai de ces idées.