jeudi, août 31

Un peu de politique étrangère

(2006, on n‘est pas sortis de l’auberge, mais ça vient!

En octobre on va élire un nouveau président au Brésil. Ou on l’actuel sera élu à nouveau. Je ne connais pas le résultat des élections, je ne suis pas voyante.

Mais il y a encore des politiciens qui essaient de contrôler tout, même la presse. Comme il y a quelques années, histoire de garder un petit goût de dictature.

Un candidat à la présidentielle, qui habite le nord du Brésil, poursuit juridiquement une blogguese parce qu’elle a publié un dessin où l’on voit sa caricature et le texte, minime, qui dit « dehors sarney ».

Il a été le Président du Brésil entre 85 et 90. Non pas parce qu’il a été élu, même de manière indirecte, comme à l’époque, mais parce que le président élu est décédé peu de temps après avoir pris le pouvoir. (Et on l’aimait tous ! En tout cas, on croyait beaucoup en lui à l’époque, Tancredo Neves.) Actuellement José Sarney est Sénateur.

Sarney a donc été président. Son gouvernement a mis en place des plans économiques farfelus, nouvelle monnaie du jour au lendemain (j’exagère à peine). Son « truc a marché 4 mois : l’inflation a baissé, on a cru et hop ! C’est reparti avec des taux beaucoup plus élévés qu’avant. Il aurait également écrit quelques livres, certains traduits en français (une fois on m’a qu’il aurait été aidé, mais je ne connais pas l’histoire, je ne peux rien dire).

Voilà : comme il n’a pas aimé que cette bloggueuse très connue au nord du pas, Alcilene Cavalcanti, publie cette caricature il la poursuit, la mets sous pression, a fait que son blog soit désactivé. Ah, détail, elle est journaliste. Il a réussi à faire que la justice électorale brésilienne ordonne que la caricature soit enlevée du blog. Et comme par hasard le blog ne marchait plus.

Avec son groupe de campagne il essaie aussi de contrôler la presse locale, en essayant d’interdire la publication de papiers contre lui. Notamment sur le web.

medium_xo_sarney.jpgMais, la sœur de la journaliste, Alcinéia Cavalcanti, a publié la caricature. Et quelqu’un l’a reprise et l’a peinte (ou collé) sur un mur de la ville.

Mais ce n’est pas grave ; les bloggueurs – plus de 130 personnes à ce jour se sont réunis et ils se relayent pour publier la caricature afin d’arrêter ces actes de censure.

Je me demande s’il va aussi faire arrêter mon blog……….

Tiens, je dois relancer le consulat ; je n’ai toujours pas reçu mon nouvel titre d’électrice(et ça fait plus de 4 mois que j’attends… quand je les ai contacté on m’a dit d’attendre. Ils vont me l’envoyer la veille des élections ? Jamais ??)


Key: Brésil

mardi, août 29

Capbreton - july 20th 2006


Capbreton - july 20th 2006
Originally uploaded by juss'art.
Merci Météo France pour avoir fait une erreur... Vous pouvez vois / lire plus bas que 3 jours plutôt pluvieux nous attendait. Eh bien non.

Il a fait beau, il a fait chaud.

J'ai pu avoir les pieds en éventail pendant 3 jours.

Koooooooool.



Key: France, Plage, Vacances

lundi, août 28

Vivat!!


AFP Journal Internet) lun 28 aout, 09h14


Key: Sport, Brésil

vendredi, août 18

Vamos à la playa

Super!
Trois jours en bord de mer en plein mois d'août!
Chic! Ca va être génial d'être à Capbreton!





Je prends le train de retour lundi vers 17h.




Key: Perso, France, Voyage

Gourmandise

Elle monte dans une rame du métro. 20-25 ans. Brune. Col roulé. Noir. Sandalettes ouvertes, ongles des pieds rouges écarlates.

Parapluie, sac à main taille au-dessus de la normale, veste pliée sur un bras, sac en plastique d'une boulangerie plein, téléphone portable collé à l'oreille.

"Tu vois koi? Il m'a dit que j'étais fringuée comme une manouche. J'étais trop vénère."

Elle s'installe dans l'un des "carrés" du tromé, sur le siège juste face au mien, côté fenêtre bien sûr. Comme moi. Elle parle, je regarde le paysage. Top kool.

"C'était n'importe koi! T'as vu ce qu'ellafait? L-A-A honte, j't'dis".

Elle coince le parapluie entre sa cuisse et la paroi-plastoque du métro. Elle empile veste, sac à main gigantesque et sac en plastique boulangerie sur les genoux.

"Ouais, sam'di j'vais chez Méélll, on s'fé une soirée DéV. Il a euplodé des films. La classs"

Elle ouvre le sac en plastique. Elle sort une quiche de la taille d'une assiette moyenne. Fromage, épinards, avec une pâte feuilletée.

Elle parle. Elle mord sa quiche. Elle mâche. Elle parle.

Je sors du métro deux stations plus tard.
Des miettes de quiche bien graisse sur MON pantalon.

Dure journée de boulot.


Key: Paris, Humour