Définitivement je manque de motivation pour suivre les matchs de la Coupe du Monde. A la limite, j’allumerai la télé pendant les matchs du Brésil, si je suis à la maison, et je la laisserai allumée en tâche de fond. Si jamais un bruit quelconque m’attire, j’irai voir ce que se passe (but, expulsion…). Si c’est inintéressant, je ne saurai rien.
A vrai dire, peut être qu’il me manque quelque chose : la fièvre de la Coupe. Se réunir avec les personnes qui habitent la même rue et la décorer en espérant de gagner le concours de la rue la plus joliment décorée. La dernière fois que j’ai fait ça ? Pfiou, il y a longtemps.
On peut voir qu’ici, en France, il manque de la fièvre : voyez-vous des drapeaux français sur les fenêtres? Non, pas trop, heim? Mais si vous levez les yeux dans Paris, vous verrez de temps en temps un drapeau brésilien. Et quelques-uns des propriétaires des drapeaux sont des potes (chez qui je n’irai pas regarder les matchs car il faut regarder pour de vrai. Si je fais autre chose, comme j’ai déjà essayé par le passé, je risque un lynchage amical). La fièvre dans les rues, on ne la voit pas. Un peu comme sur ces photos glânées sur le web, du concours de déco de rue de cette année à Rio de Janeiro:
Ouais, c’est l’ambiance déco-fébrile qui me manque. Et regarder les matchs avec les copiens (afin de mater les jambes musclées des joueurs), ou chez quelqu’un (mais les chez quelqu’un au Brésil est souvent plus grand que les apparts à Paris, donc je pouvais m’éclipser plus facilement).
Une autre chose qui m’empêche de plus en plus de vouloir suivre le foot c’est le business money money. Je trouve exagéré et disproportionné de payer 100-150 mille euros (voir plus) par mois pour qu’un mec joue au foot. Je n’aime pas toute cette histoire d’argent autour du foot, des clubs, de la Fifa sans contrôle, sans parler de la négo pour la retransmission. Ce n’est plus du sport pour moi, c’est du business.
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